Si ça va plus vite en char, les gens vont prendre leur char.
Un des spécialistes anglais du problème de la congestion routière, M. J. H. Mogridge, montre que la seule solution, autre que celle de construire de nouvelles infrastructures, est de déterminer « un mécanisme d’équilibre entre les vitesses de déplacement en voiture et la vitesse atteinte sur le réseau de transport en commun ». L’équilibre recherché ne peut être atteint que si la vitesse moyenne des transports collectifs équivaut à celle réalisée en voiture privée. Pour Mogridge, améliorer la vitesse de déplacement en voiture privée a pour effet d’encourager la conduite automobile et, à court et moyen termes, à détériorer le système de transport en commun. « Tout nouvel investissement routier, écrit-il, dans une aire urbaine congestionnée, aurait pour effet de réduire la vitesse moyenne du système des transports collectifs et du système routier. »
L’échec annoncé du transport collectif
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