C’est une sorte de paravent. Ils ne font pas d’argent, mais espère en faire avec les données des utilisateurs.
Le monde des licornes est un petit monde loin d’être féerique. Les promesses de celles-ci dans le domaine de l’IA sont assez simples : leurs technologies algorithmiques de recueil et de traitement des données en provenance des usagers permettront de faire des analyses comportementales des utilisateurs et, ce faisant, permettront de revendre ces analyses à des entreprises publicitaires et ainsi générer des profits exponentiels. On peut ainsi qualifier Spotify de licorne : valorisée près de 47 milliards de dollars canadiens et encore déficitaire, l’entreprise est moins valorisée pour son activité culturelle que pour sa spécialisation dans le recueil et le traitement algorithmique des données comportementales des auditeurs, notamment via les objets connectés (voiture, enceinte, téléphone, montre, etc.). […] la musique comme les balados (peu importe leur qualité) ne sont que des produits d’appel pour accéder aux usagers et aspirer des données personnelles bien plus valorisables.
À lire: Comment Spotify a changé les artistes en aspirateurs.
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